Depuis plusieurs années, la femme est au cœur de nombreux débats sociopolitiques et surtout économiques. De la formation au dynamisme féminin en passant par l’égalité des droits et la lutte contre les discriminations, tous les points abordés visent un seul et même but : l’autonomisation de la femme. De facto, elles sont toutes concernées qu’elles soient ou non instruites. Cependant, les femmes rurales sont celles qui ont le plus besoin d’autonomisation, notamment à travers l’accès aux solutions numériques et aux nouveaux mécanismes de production (agricole entre autres).
Impliquer les femmes dans les politiques internes de développement local
L’autonomisation de la femme doit prendre en compte certains paramètres indéniables tels que l’accès au pouvoir. Il est évident que les hommes ont une certaine carrure naturelle et sans doute une certaine expérience pour diriger et apporter des solutions innovantes.
Cependant, pour ce qui est de la lutte contre la chosification de la femme, il parait nécessaire que cette dernière soit plus impliquée dans le processus d’autonomisation. Ainsi, donner plus de pouvoir et impliquer activement les femmes dans les divers mécanismes mis en place pour optimiser le développement rural est une solution des plus efficaces.
C’est dire simplement que les femmes doivent occuper plus de postes de décision pour propulser leurs paires en situation de pauvreté ou de faiblesse extrême. En effet, l’accès à l’information est un principe intrinsèque à l’autonomisation et les femmes ne seront mieux informées et encadrées que par elles-mêmes, du moins théoriquement.
Promouvoir les droits de la femme
Il s’agit là sans doute de la solution la plus évidente, mais certainement pas la moins aisée à mettre en place. En effet, dans les quatre coins du globe et surtout dans les pays sous-développés, les droits de la femme semblent ne pas exister. Ils sont bafoués au même titre que la femme elle-même.
Bien entendu, il faut reconnaitre les travaux fructueux menés par l’ONU à travers le rééquilibrage des conditions et la lutte contre la discrimination sous toutes ses formes. La journée internationale des femmes, souvent marquée par des séances de réflexions en vue de permettre à ces dernières d’accéder à leurs droits est d’ailleurs l’une des plus grandes réussites.
Cependant, il y a encore du chemin à faire autant en Afrique, en Asie, en Amérique que dans le reste de la planète. Si les femmes matures ont besoin de se faire entendre et mises en valeur, les plus jeunes doivent également être traitées avec énormément d’attention.
La formation : une clé de l’autonomisation de la femme
Si les femmes doivent être impliquées dans les divers processus de développement, elles ont avant tout besoin de formation. Il s’agit en effet du premier facteur d’autonomisation, car les formations vont consister à hausser leur niveau sur le plan professionnel et améliorer leur image sociale.
La formation aux technologies de l’information et de la communication
Les TICS semblent désormais gouverner littéralement le monde. Des milliards d’individus utilisent internet et les réseaux sociaux quotidiennement. Pour communiquer, s’informer ou se faire former, les nouvelles technologies de l’information et de la communication sont indispensables. Il va donc de soi que les femmes doivent avoir un accès non pas forcément structuré, mais plus qualitatif aux Tics.
Une révision de la qualité des infrastructures et du coût d’accès à internet s’impose dans certains pays afin de faciliter ces réformes. Aussi faudrait-il mieux renseigner les femmes quant à l’utilisation efficace et efficiente des réseaux sociaux et plus globalement d’internet pour développer leurs diverses activités.
En effet, le monde virtuel semble prendre le dessus sur l’univers physique, en proposant un marché varié et plus riche notamment pour écouler les productions. Naturellement, pour profiter de cette panoplie d’opportunités, il faut que les femmes soient suffisamment formées.
La formation à l’amélioration des rendements de productivité personnelle et groupale
Les chiffres démontrent que les politiques de développement qui impliquent les femmes ont nettement plus de chances et réussissent mieux que les idéaux classiques mis en place. En clair, le développement de l’activité et de l’entrepreneuriat féminins doit être pris avec un élan plus dynamique afin d’optimiser la croissance économique.
Cela va passer naturellement par des formations pratiques et avec un objectif professionnel pour les aider à développer leurs projets, car il faut l’avouer, les femmes sont porteuses de projets assez intéressants. Ainsi, qu’il s’agisse de productions vivrières dans une zone rurale ou au cœur d’une agglomération à partir d’espaces typiquement aménagés à cet effet ou des métiers artisanaux et modernes, la formation doit être au centre de toutes les activités.
Montrer de nouvelles techniques et technologies de production, les aider à développer des stratégies de marketing et de packaging adéquates sont les clés d’une réussite en milieu entrepreneurial. Pourquoi ne pas retourner à la base pour former les plus jeunes, sans doute plus dynamiques ? En un mot, les formations sont à envisager sur tous les plans, même pour les sujets à priori tabous.